L’histoire d’un Français à Madagascar

Posté par bloggeuse le 2 juin 2009

 

LES TRIBULATIONS D’UN VAZAHA

A MADAGASCAR

La vie est un éternel recommencement et toujours pas un long fleuve tranquille. Repartir à 0 pour une énième fois n’est pas un problème pour moi, même à 60 ans. Je dirais même et qui plus est : « cela m’amuse et me remotive ». Me revoilà dans mon petit paradis « Madagascar ».

La vie en Métropole ne me convient pas financièrement, j’ai l’impression d’être une vache lait.

Bref rentrons dans le vif du sujet.

Je n’ai rien et très peu d’argent pour le moment. Je trouve une charmante jeune fille Nanie, c’est déjà bien d’avoir une compagne. Je lui propose de partager : Rien que mon caractère et mes aventures. Elle accepte.

La première chose est de chercher une petite case. Avec l’aide des indigènes, et moyennent un petit vola égal à la moitié du loyer. L’affaire devait-être vite réglée. Mais évidemment l’affaire se complique car de nombreux intermédiaires apparaissent et c’est souvent rahampitso  ou pas de clef pour visiter.

Finalement au bout de quelques jours, je trouve chaussure à mon pied. Une maison en semi-dure avec 4 pièces, WC, douche pour 1,5 millions Fmg.

Ce n’est pas très propre, mais avec un peu de peinture et le propriétaire à l’air très sympa.

Une maison c’est grand finalement et Nanie fait des miracles. Je dirais même qu’elle la rend jolie (comme elle). Tous les matins, elle astique le sol en ciment à la cire rouge. Elle frotte avec le pied et une noix de coco. Bon ! Il est temps d’acheter le nécessaire pour vivre.

Deux couverts complets, un lit à 10 €  125.000 Fmg et un matelas à 30 €, deux petites tables, un range linge en bambou et un fétampera  (cuiseur au charbon de bois) reste quelques aliments de base : huile, sel poivre, café thé, et deux casseroles en alu malgache. Evidemment, j’ai mon couteau suisse aussi. Un coup de peinture et nous avons tout pour être heureux

Fétaper

Comme un long fleuve tranquille

La vie dans notre maison est agréable et nous pouvons dire que nous avons de l’espace. Nous avons acheté un petit poste de radio qui diffuse de la musique malgache et j’ai les informations de RFI Afrique. Avec le fétamper, on se débrouille bien petites brochettes de poisson avec du riz, poisson ou zébu grillé et fruits, le soir au menu une soupe chinoise en dessert on profite de l’époque des litchis, des mangues, ananas. Quelques fois j’achète des moufkas que la voisine  fabrique.

Moufkas et ménéquel

Côté toilette : la douche malgache, un seau, un bol, et eau généralement froide. Cela ne me dérange pas, et même çà réveille. Quelques fois, Nanie me prépare un seau d’eau chaude avec le reste du charbon de bois, elle est gentille cette Nanie.

salon                     varanguela                          chambre

Le matin, c’est petit déjeuner ensemble, pain, beurre, confiture, fruits de saison. C’est agréable et j’aime qu’on se parle de chose et d’autre. Il est 7 heures aujourd’hui  et les rayons de soleil pénètrent dans la maison. Quel bonheur !

Pendant que je prépare le déjeuner en coupant quelques tranches d’ananas. Nanie débarque dans la cuisine. Elle est très jolie, elle sort du coiffeur, elle affiche son plus beau sourire, un peu coquin et moqueur.

Elle dit !

-         Tu sais ce que disent les voisins : « Que tu es un vaza pauvre, car tu manges des moufkas et qu’il n’y a pas beaucoup de meuble dans la maison ».

Elle éclate de rire.

Finalement elle vient près de moi et me donne un baiser et me chuchote :

 -         « Je t’aime comme çà. »

-         Moi je dis tant mieux

suite demain 

Une Réponse à “L’histoire d’un Français à Madagascar”

  1. bayelef dit :

    Vite la suite….
    j’aime beaucoup le look de ton blog.
    Bisous et bon dimanche
    bay

 

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