A LIRE
Posté par bloggeuse le 19 août 2009
Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues
aux 2 extrémités d’une pièce de bois
qui épousait la forme de ses épaules.
L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre
conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître,
l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau
ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle
parvenait à remplir sa fonction du début à la fin, sans faille.
Mais, la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se
sentait déprimée, parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la
moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de 2 ans de ce qu’elle considérait comme un échec
permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau,
au moment où celui-ci la remplissait à la source.
« Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. »
« Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? »
« Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau
à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui
fait fuire l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et,
à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau.
Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts »,
lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein
de compassion, répondit: « Pendant que nous retournons à
la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs
magnifiques qu’il y a au bord du chemin ».
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long
de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs
baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit
du baume au coeur. Mais, à la fin du parcours, elle se sentait
toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié
de son eau.
Le porteur d’eau dit à la jarre « T’es-tu rendu compte qu’il
n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune
du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su
que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré partie.
J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin, et,
chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant 2 ans, j’ai pu, grâce à toi, cueillir de magnifiques
fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais
je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses. »
Morale de l’histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures,
des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres
ne brillent pas par leur intelligence, d’autres trop grands, trop
gros ou trop maigres, certains sont chauves, d’autres sont diminués
physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous
qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Il vaut mieux prendre les autres comme ils sont, et voir ce qu’il
y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout.
Il y a beaucoup de bon en vous !
Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être
déformés. Souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents
qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste.
Merci d’apprécier amicalement mes imperfections – et, plus
important pour vous – d’apprendre à aimer les vôtres!