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PIN
Pourquoi le sapin et les autres arbres persistants
ne perdent jamais leurs feuilles
un clin d’oeil à quelqu’un qui se reconnaitra
je l’espère si vous le reconnaissez dites lui ….
(une histoire de la région de Vancouver)
Il y a longtemps, un petit oiseau se cassa l’aile juste quand l’hiver arrivait. Il ne püt voler vers le sud et sautilla dans la forêt pour chercher un abri.
D’abord, il demanda de l’aide à un bouleau
« Ravissant bouleau, j’ai cassé mon aile et il faut que je me trouve une place pour rester au chaud. Me laisseras-tu vivre parmi tes branches jusqu’au printemsp ? »
« Sûrement pas, répondit le bouleau. J’ai bien assez de soucis à m’occuper de mes feuiiles pour l’hiver. Je n’ai pas de temps pour m’occuper de toi ».
Le petit oiseau sautilla jusqu’à un imense chêne.
« Puissant chêne, dit-il poliment, me laisseras tu vivre dans tes branches jusqu’au printemps ? »
« Sûrement pas, répondit le chêne. Je connais les gens de ton espèce. Tu mangeras tous mes glands. Va-t-en, va-t-en!
Le pauvre oiseau boita jusqu’à un saule.
» Gentil saule, implora l’oiseau, puis-je vivre dans tes branches jusqu’au printemps ».
« Tu plaisantes, répondit le saule. Peut-être que certains arbres acceptent les étrangers, mais sûrement pas moi. Va-t-en !
Faible et rejetté, l’oiseau voleta plus loin, ne sachant où aller.
« Où vas-tu, petit oiseau, demanda une voix attentionnée ? »
L’oiseau regarda un épicéa à l’air amical.
« Je ne sais pas, dit-il misérablement, mon aile est cassé et je ne peux pas voler au sud et j’ai besoin d’une place au chaud pour passer l’hiver.
« Viens vivre dans mes branches, dit l’épicéa, je serais ravi d’avoir de la compagnie pour l’hiver. »
L’oiseau voleta avec gartitue vers une branche basse. Il était en train de s’installer quand un pin voisin appela.
« Bienvenue petit oiseau. Je suis désolé que tu sois blessé. Je vais t’aider aussi en abritant l’épicéa pour vous protéger tous les deux des vents glaciaux de l’hiver. »
« Moi aussi, dit d’une petite voix, un petit genévrier. Je vais t’aider en te donnant des baies à manger tout au long de l’hiver ».
« Vous êtes si gentils, dit l’oiseau, merci beaucoup »
« Ils vont le regretter, soupirèrent le bouleau, le chêne et le saule
Le matin suivant, Jack le gel sortit ses enfants pour les emmener jouer.
« Nous allons toucher toutes les feuilles des arbres dans la forêt comme ça nous verrons à quoi ressemblent les arbres quand ils sont nus. On peut Papa, on peut, demandèrent les enfants de Jack le gel en sautant d’excitation.
« Un instant, dit Jack qui avait fait un tour la veille et avait vu ce qui était arrivé au petit oiseau, vous ne touchez pas aux arbres qui ont été gentils avec l’oiseau ».
Etant de bons enfants, les enfants de Jack le gel obéirent à leur papa.
Et c’est pour celà que l’épicéa, le pin et le genévrier restent verts toute l’année.
le chêne
le saule
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